La Tunisie,ma chère patrie
Partie samedi 22 janvier du centre du pays, « la caravane de la libération » a fait son entrée tôt ce dimanche matin 23 janvier dans la capitale Tunis. Motos, voitures, camionnettes, tous les moyens ont été utilisés pour rejoindre Tunis. Plus de 3 000 mille personnes, en majorité des jeunes, assiègent la primature pour réclamer la démission du gouvernement de transition.
Venus de provinces ou habitants la capitale, les Tunisiens sont nombreux dans les rues de Tunis. Ils exigent la démission du gouvernement de transition et surtout l'évincement des ministres issus du régime Ben Ali.
Ils étaient plusieurs milliers ce dimanche devant le siège du palais de la Kasbah où travaille Mohammed Ghannouchi, le Premier ministre de la transition. « Nous sommes venus de Menzel Bouzaiane, de Sidi Bouzid, de Regueb pour faire tomber les derniers restes de la dictature », scandait un des manifestants.
Les autorités, pour leur part, ont annoncé que deux anciens très hauts dignitaires du régime Ben Ali avaient été placés en résidence surveillée. Il s'agit de l'ancien ministre de l'Intérieur Abdallah Kallel et de l'ancien conseiller présidentiel Abdel Aziz Ben Dhia.
La Tunisie est solide et libre par l'esprit ouvert de ses citoyens et ne tardera pas à retrouver son calme après des changements radicaux que nous demandions depuis une décennie.